Du ton triste de mon visage
Peu éclairé, fermée et noir
De la pulpe de mes lèvres
A peine teintée d’un bleu
du regard n’osant apercevoir
plus haut que le sol grave
de mes pieds plombés et
enchaînés au moral grisé.
Ce n’est que le portrait
d’un noir et d’un blanc
Qui se conjugue au passé
Le faire taire et l’oublier
Pour à présent mettre
en lumière le portrait
Qui mérite ses couleurs
A la nuance de la lumière
Qui dévisage cette ombre
Qui fuyez infiniment mal
J’ai mis un point de rouge
Pour commencer à former
Un cœur, fragile mais si doux
J’ai laissé tomber une plume
Mais, Hélas ce point rouge,
Du monde vorace ne suffit pas
Le point rouge que j’avais
Appuyer sur la feuille moelleuse
Ce dilue au blanc du papier
Je reviens alors au passé !
Noir et blanc
à la palette de ce gris
Que je n’envie plus,
je choisi la plume noir
qui était la face
à ce cœur de désarroi,
je reprends à la ligne l’esquisse
du portrait que j’envisage
Je repris à la main la plume.
J’y trace trois traits,
comme les trois notes,
de musique : mi – fa – sol
Du mi j’imagine un trait court
comme le segment
de ce présent d’ennui
d’un présent déjà à mi chemin
à milles bords,
de mon envie !
Du fameux fa,
j’en fait une affaire aigue
une ligne parfaite,
mais elle se perd au loin
je n’arrive toujours pas à l’avoir,
à suivre.
Je reviens,
au sol grave de ma pensée.
Je pousse la plume
un peu plus loin que ma main .
La feuille et ses trois traits arrêtés,
je désespérait.
Un point Rouge sa couleur s’est entachée il s’est noyé ,
trois traits ils se sont perdus.
Enivrer, j’ose écrire un mot :
poésie.Poésie, poésie .
J’ai l’idée de ressembler le mot à possible.
Possible, possible et après ?
Je redessine un abstrait,
portrait à l’aide du papier rosée.
Un buvard.
Je laisse couler l’encre bleu.
Le papier devenu bleu,
s’est émietté.
Le bout de ma plume
juste asséchée
comme je le voulais.
Je recommence un portrait,
ce n’est qu’un gribouillis,
un gribouillage .
Un gribouillage aux tracés
pourtant fins .
Je comble les trous,
de paillettes de couleurs.
Miracle. Mon portrait est fait.
A suivre …
François
